Une rue de Juvisy,, un défilé, un personnage yeux bandés ....

je ressors ce commentaire d'art nouveau

artnouveau a écrit:

Bonsoir,

sur ce site http://www.ville-douai.fr/index.php/Outils/imprimer?idpage=13991&idmetacontenu=5053, cette info :




Non que ce soit forcément à Douai (à voir ?), mais cette histoire de femme aux yeux bandés appelée La Fortune peut peut-être se retrouver dans d'autres folklores ?  

Bonne soirée !

Artnouveau.

ou un personnage local ?


des fêtes, des défilés, des cortèges à l'époque il y en avait beaucoup à plein d'occasions aussi bien laïques que religieux, des présentations de ci ou de ça, des amicales, des mutualités pfff la liste est longue
c'est pour ça que dater et situer cette photo était mon objectif car s'il faut éplucher la presse c'est long

mais peut-être qu'un chercheur de Juvsiy saura le dire...

On n'a pa parlé de son cou
C'est pas un col de chemise avec noeud papillon ?

moi je vois un peu ça  

un col du genre qu'on portait fin 18e  début du 19e

pensé que ce costume pouvait faire penser à celui du "conseil des 500" ou du genre mais non (https://www.histoire-image.org/de/etudes/david-habille-revolution)

ce chapeau c'est plus une sorte de toque

agemo a écrit:

A mon avis (...)

+1 avec Agemo (carriole masquée par un papier rocher comme celui pour les crèches)

agemo a écrit:

A noter le bizarre  !

les 2 oreilles (sans la queue)    

isma a écrit:

je n'avais pas pensé au cinéma  
à un garage mais j'ai trouvé ça un peu haut
une petite fabrique ? un grand magasin ?
on a l'impression de voir des typos sur une ou deux lignes au dessus ?
j'avais aussi cette impression d'un bâtiment plus moderne mais on peut aussi être trompé par son aspect clair

 on revient à la page 3 ....
Il s'agit des grands magasins DUFAYEL dont l'histoire est encore plus surprenante que celle des comptoirs Français .
Rue de Draveil

sauf que le rue Davreil ce n'est pas du tout là
comme tu pouvais t'en douter c'est derrière la gare

et qu'en l'état actuel de mes recherches je trouve dans cette partie de la rue un marchand de vin et un horticulteur (je n'ai pas tout mis ce que j'ai trouvé sur le commerces de la rue parce que ce serait trop long et ce n'est pas forcément des points de repères chronologiques en rapport avec notre photo)

pour l'instant j'essaye de savoir quand ce grand immeuble de Louis Aubert a été construit (après 1910 à priori mais à quelle date précisément je ne sais pas encore)
si je m'ennuie un jours je crois que je vais pouvoir rédiger une bio de cet architecte (si ce n'est déjà fait mais pas trouvé)

Pour le truc bizarre d'Agemo.. je pense qu'il tient une paire de gants dans sa main.

saintluc a écrit:

Mais bien sur! Suis je bête. Une gueule cassée déguisé maladroitement en femme, sur un fauteuil
roulant monté sur un piédestal, le tout, sans doute sur roulettes, poussé par un nain qui déteste être photographié.
Ca crève les yeux!

C'est le sieur Pignolet qui aurait fait construire le 17 Grande rue avant 1927, du moins qui l'habitait cette année là. Si on lit l'article ci dessous entre les lignes, la totalité du 15 constituait le seul magasin.

saintluc a écrit:

Le personnage féminin ne me parait pas tant anachronique. Ces vastes et longues robes et manteaux correspondent bien à la mode de l'époque. Je crois que le "masque" est un accident de lumière pouvant jouer sur une voilette plaquée par le vent sur le visage du personnage.
Mes sources sont Gallica (recherche "fête de Juvisy" - "quinzaine de Paris")
Delcampe (recherche exacte, tous les mots "juvisy aviation" - "port aviation")

euh .... mais bon sang, mais c'est bien sûr, le coup de la voilette plaquée par le vent !
Et elle, puisqu'il est avéré que c'est "elle", est capable de faire toute la route comme cela, sans y remédier,
il faut dire aussi que sa position assise sur un trône de papier mâché recouvert de papier crèche (en amazone sur un rocher dit même Isma) lui confère une belle prestance.
Allons donc

le personnage monte un ours

lechineuretsonlaguiole a écrit:

le personnage monte un ours

Les affres du whisky

même pas peur

193 messages

Montbolo: 184 messages

le PICTA tu lui donnes n'importe quelle photo noir et blanc et tranquille décontracté du ....

il te pond un sujet de 7 pages et plus si affinités ...

EmSi a écrit:

Et elle, puisqu'il est avéré que c'est "elle"

...et personne n'a encore réagi à ma remarque sur le sens de fermeture de son manteau qui est masculin !

croise pas vraiment son manteau avec l'ombre je trouve que c'est difficile de voir

sinon je viens de faire une vérification sur le recensement et ce fameux immeuble Aubert* et je crois que nous venons de passer une nouvelle année avant l'heure
à savoir celle de 21*

donc dans ce cas la grande robe à droite un peu (mais encore un fois prise du dessus ... costumée ?)
par contre celle-ci ça colle bien (je ne l'avais pas bien vue jusqu'à présent )



et je suis bien contente de savoir que notre couple Pedron était bien là où il devait être
à savoir à ses comptoirs

*donc entre 1921 et 1927 en l'état actuel de nos connaissances à priori

Donc si on résume… nous avons une manif enfin un défilé assez important dans sa longueur, dans la Grande rue de Juvizy un dimanche (rideau de fer fermé aux Comptoirs) entre 1920 et 1925 à la belle saison (en tous cas pas en hiver) Défilé avec un ou des drapeaux (national ou corporatif ) défilé non religieux (on aurait des ecclésiastiques devant) composé des gens majorité masculine .
Devant un personnage (homme ? femme ?) dans un manteau le visage recouvert, qui est maintenant c’est sûr posé, enfin assis dans une chaise ou fauteuil. Est-ce que ce personnage est la raison de ce défilé ? Fête corporative ?
Pas de fanfare ou de musiciens donc rien d’un carnaval.  Je crois bien que l’on n’ira pas plus loin ….

on ne sait pas on ira pas plus loin
pourquoi tu dis après 20 puisque je viens de te dire après 21 ?


sinon on se dit parfois aujourd'hui que le magasins changent vite, que ça construit de partout... etc

et bien à cette période dans ce type d'agglomération c'est incroyable comme ça bouge  
en 1926 notre CF n'est déjà plus entre les mains de nos Pedron mais de François Ponce qui en devient le gérant , de son épouse Marie avec leur petit Robert

et l'Hôtel a encore changé de patronne...    mais ce n'est toujours pas celui de la carte la plus récente  

Oui Isma excuses moi ok entre 1921 ET 1927.
2019 ne verra pas la solution de ce post assez énigmatique  mais ... grâce à toi en ce 20 décembre, nous avons fait un grand pas... en découvrant JUVIZY .

on pourrait affréter un car cet été

PICTAVIO a écrit:

J'ai trouvé ça ... mais  ...
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2012/12/03/la-coutume-de-juvisy.html

Il semble, pour ceux qui tiennent à la version du personnage sur un fauteuil, que personne n'a fait attention à la trouvaille de Picta.
Et pour ceux qui pensent à des costumes, voilà ce que je trouve :

En ce qui concerne l'article pointé par Pictavio, il faut préciser, ce que l'auteur du blog n'indique pas, qu'il s'agit de la reprise intégrale d'un article publié par Le Monde Illustré, en 1864.

à ce moment là on n'était un peu repartis en arrière dans le temps

sont pas un peu couverts pour juillet ? je sais pas....

sinon il  avait aussi la "fête de Fromenteau  elle, avait lieu le deuxième dimanche de septembre."
Mais je ne sais ni ce que c'est ni où ça se déroulait.

Trouvé cette info dans le livre de l'association de Juvisy (chapitre sur les fêtes p. 167 :http://dandylan3.free.fr/docathis/juvisyimages1024ocr.pdf)
ainsi qu'une photo d'une fête au château dans années là "animée par Pro Patria"

isma a écrit:

on pourrait affréter un car cet été  

ouaip


voir Juvisy et mourir .....

@ Isma : tu les as trouvées où les plaques Louis Aubert architecte ? Sur la photo initiale ?

sur l'immeuble sur Google view

isma a écrit:

dasn un ouvrage de 1913 : Les maisons a succursales multiples de Pierre Moride on peut lire
"les Comptoirs français (épicerie : 500 succursales)"


même chiffre repris (ou l'inverse) dans l'Encyclopédie socialiste, syndicale et coopérative de l'Internationale ouvrière édition de 1913

Dans "Le Monde illustré du 25 septembre 1920, le nombre des succursales est beaucoup plus précis.
Les chiffres indiqués mettent en évidence d'énormes dégâts pour cette enseigne pendant la guerre 14-18 :
642 succursales en 1914
mais seulement 241 debout en 1918 !

La reconstruction semble avoir été très efficace car on remonte à 495 en septembre 1920.
Le chiffre de 642 pour 1914, au démarrage de la guerre (?) pourrait indiquer que
notre succursale portant le N° 568 existait déjà à cette date  (si toutefois les numéros ont été attribués dans l'ordre...)