Bonjour Labricole et merci pour cette pièce au travail original des yeux et du décor.
Bonjour Mimich,
Kota fort probable comme tu le proposes, Bwiti Kota peut-être (le haut degré technique dans le façonnage des pièces de cuivre ou de laiton.)
Tout ça est super délicat aussi à trancher avec précision à moins de passer 4 ou 5 ans sur place avec les anciens pour s’imprégner du sens des choses.
Dans le lien ci-dessous, une synthèse sur les usages de ces objets et sur les destructions dont elles firent l'objet par nos ridicules et criminels aïeux.....
http://www.art-et-afrique.com/detail.php?article=350
Ce type de figure veillait sur les reliques de chefs de famille. Elle était fixée à un réceptacle en écorce contenant la calotte crânienne, ainsi que d'autres ossements de chefs de clan ; elle était chargée de mettre en garde les forces de l'invisible susceptibles d'amoindrir le pouvoir surnaturel des reliques. De tels reliquaires étaient confiés à des chefs de clan qui les tenaient cachés, mettant parfois à contribution le pouvoir des reliques au profit du clan. Lorsque des crises graves touchaient le village (un village regroupant plusieurs clans), les chefs rassemblaient leurs reliquaires afin d'effectuer des rites. Ce culte était connu sous le nom de bwété par les Mahongwé et leurs voisins, pour qui les gardiens constituaient les "visages" du bwété. Chaque image avait son nom, ses pouvoirs spécifiques. Les Bichiwa pratiquaient une variante du culte des reliques mais ne confectionnaient pas d'images de gardiens recouvertes de métal. Ils se sont alliés aux Bashaké avec qui ils fondèrent des villages. Au XXe siècle, les colonisateurs ont contraint les locuteurs kota du nord à abandonner le bwété et ses objets rituels. Ainsi, jusqu'aux années quarante, les sculptures ont été mises au rebut dans des fosses, des puits, des mares et des cours d'eau. Les images gardiennes des locuteurs kota du nord relèvent donc d'un type régional plutôt que d'un phénomène circonscrit de manière ethnique.