UN DOCUMENT DE 1820 POUDRET DE SEVRET

Chiné ce document 18 CM X 22 CM, encadré , date 1820
Mais à quoi devait il servir ?

art. 4 de l'Ordonnance du 4 septembre 1820, traitant des élections pour la Chambre.
Il y avait plusieurs "collèges" : départemental, d'arrondissement ...

voir :


http://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_%C3%A9lectorale_de_la_Restauration

"L'assassinat du duc de Berry le 14 février 1820 entraine une crise politique qui brise le mouvement libéral. Les ultras imposent une nouvelle loi électorale dite loi du double vote. Les 3/5e des députés sont élus par les collèges d'arrondissement, les 2/5e sont élus au niveau du département par le quart des électeurs les plus imposés, ceux-ci étant donc amenés à voter deux fois. Parallèlement, des mesures de dégrèvement fiscal devaient permettre de faire passer les électeurs les plus suspects au-dessous de la barre de 300 F. Le renouvellement partiel de la chambre aux Élections législatives françaises de 1820 ramenent ainsi les Ultras au pouvoir."

Petit complément pour éditer correctement ton titre (et pour tes archives) :

le nom exact n'est pas "Poupret de Veyret" mais Poudret de Sevret.

...en prime, je t'offre un extrait de son acte de naissance :

J'ajoute en prime sa bio, au cas où tu voudrais dessiner ses armoiries ...

"René Poudret de Sevret

Né le 28 novembre 1775 à Niort (Deux-Sèvres), mort le 31 juillet 1851 à Épire (Maine-et-Loire).

René Poudret de Sevret entre au service, le 26 septembre 1792, au 2e Bataillon de Volontaires des Deux-Sèvres (22e Bataillon des Réserves) où il passe caporal le 28 du même mois, sergent-major le 15 octobre suivant et fait les campagnes de 1792 à l’an IV dans les armées du Nord et de Sambre-et-Meuse. Promu sous-lieutenant le 24 octobre 1792, il est incorporé avec son bataillon dans la 112e Demi-brigade de Bataille au premier amalgame. Nommé adjoint à l’état-major de l’armée de Sambre-et-Meuse le 13 ventôse an IV (3 mars 1796), il se distingue à Neuwied le 17 messidor (2 juillet) et à Würzburg le 17 fructidor (3 septembre) suivant. Affecté à l’armée d’Italie en l’an V, il se distingue au passage du Tagliamento le 26 ventôse an V (16 mars 1797), passe lieutenant le 30 (20) du même mois et capitaine le 30 fructidor an VI (16 septembre 1798). Nommé aide-de-camp du général Frère le 19 brumaire an XI (10 novembre 1802), il sert à l’armée du Hanovre jusqu’en l’an XIII puis fait les campagnes de l’an XIV à 1807 en Autriche, où il se distingue à Austerlitz, en Prusse et en Pologne. Devenu membre de la Légion d’Honneur le 29 mai 1806, il est promu chef-de-bataillon le 3 mars 1807 et, nommé aide-de-camp du maréchal Bernadotte le 29 septembre suivant, sert au Danemark en 1808. Il fait la campagne de 1809 en Autriche, où il est blessé à Wagram. Quand Bernadotte reçoit la couronne de Suède, Sevret devient chevalier de l’Ordre de l’Épée de Suède le 5 novembre 1810, est placé à la suite du 106e Régiment d’Infanterie de Ligne le 15 mars 1811 et élevé au rang de chevalier de l’Empire le 13 août suivant. Il fait la campagne de 1812 en Russie où il est blessé à Ostrowno le 26 juillet 1812 et devient officier de la Légion d’Honneur le 31 du même mois.

Promu colonel le 11 août 1812, il est employé à l’état-major général de la Grande Armée avant d’être nommé, le 25 février 1813, au commandement du 106e Régiment d’Infanterie de Ligne dont il devient colonel titulaire le 11 mai suivant et conduit son régiment pendant les campagnes de 1813 et 1814 en Italie où il est blessé à Castagnaro.

Après l’abdication, il devient chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis le 1er novembre 1814 et conserve le commandement de son régiment, devenu 87e Régiment d’Infanterie de Ligne, ainsi que pendant les Cent-Jours, alors qu’il est redevenu le 106e Régiment d’Infanterie de Ligne. Mis en non-activité le 16 novembre 1815, il est admis à la retraite le 26 décembre 1816.

Armoiries du chevalier Poudret de Sevret : tiercé en bande d’azur, de gueules et d’argent ; l’azur à la couronne de laurier d’or, traversée d’une épée haute en pal d’argent, montée d’or ; le gueules au signe des chevaliers légionnaires ; l’argent à trois chabots de gueules, l’un sur l’autre, celui du milieu cantonné. Pour livrées : les couleurs de l’écu."

yep époque bénie pour le soldat tu entrais comme caporal et en 22 ans colonel chef de corps !!

o tempora o mores !!!

Légio.XXX a écrit:

yep époque bénie pour le soldat tu entrais comme caporal et en 22 ans colonel chef de corps !!

o tempora o mores !!!

Yep, mais en analysant les états de service de René Poudret de Sevret, je ne trouve pas particulièrement que son avancement ait été fulgurant, surtout quand l'on considère toutes les opérations auxquelles Napo l'a fait participer sur cette période, ces pauvres bougres étaient rarement dans les casernes à cette époque    :

Soldat : 2 jours
caporal : 17 jours
Sergent-major : 9 jours
Sous-lieutenant : 4 ans, 4 mois et 28 jours
Lieutenant : 1 an, 6 mois et 5 jours
Capitaine : 8 ans, 5 mois et 13 jours
Chef de bataillon (Commandant) : 5 ans, 5 mois et 8 jours
Colonel : 3 ans, 6 mois et 20 jours, jusqu'à sa mise à la retraite.

mais il a peut être été amoureux de sa belle 40 ans ...   

nucingen a écrit:

Légio.XXX a écrit:

yep époque bénie pour le soldat tu entrais comme caporal et en 22 ans colonel chef de corps !!

o tempora o mores !!!

...... ces pauvres bougres étaient rarement dans les casernes à cette époque  .......

La vraie vie du guerrier!

  
Bravo et merci tous pour ces précieuses infos .
Mais au fait pour aller dans le sens de Nours, il a épousé qui ?