Joseph vendu par ses frères; huile non signée

Bonjour les ami(e)s,
J'ai besoin de votre aide. Bien sûr une hypothèse d'attribution m'irait bien.


Huile sur panneau avec un encadrement que je trouve magnifique au décor de calligraphie arabe (je n'ai pas traduit mais ça semble être un verset coranique qui se répète...)

Mais il y a aussi cette scène        

Il s'agit manifestement d'une mise en terre...
Un homme semble régler une certaine somme et il a l'air de trouver ça cher.
Un enfant se sépare avec difficulté de ce qui doit être une fosse au côté d'une autre.
Un personnage plus âgé (grand père) prend l'enfant en charge et l'incite à se séparer de la tombe (de sa mère ?)
En bas et à droite un autre personnage qui pourrait être le fossoyeur ??? avec uns sorte de masque animal mais qui semble regarder l'enfant au dessus du masque. A moins que ce soit une hallucination de l'enfant ...Au 3eme plan le groupe avec des traits ébauchés.

J'ai un peu le sentiment de voir ici une scène qui illustre une histoire vraie avec des protagonistes bien identifiés
Malheureusement je n'ai pas la culture pour avancer....

alfredolloza a écrit:

Il s'agit manifestement d'une mise en terre...

????  tu as une belle imagination

C'est quoi ???

tu as une belle imagination


J’ai tout de suite vu dans cette scène une inhumation. L’enfant est seul en pleurs et part à regret avec un vieil homme.....



C'est quoi ???

Un bras qui sort du caveau



Je n’ai aucune idée mais il y a bien 2 rectangles noirs et au tout premier plan la découpe d’une stèle

Eugène Fromentin semble avoir bien eu un regard éthnologique en Algérie et dans le Sahel

on ne comprend pas bien le support
carton toilé ? papier effet toile avec carton derrière ?
tu peux le sortir de son cadre STP ?

c'est bien un cimetière
peui etre l'enfance du Prophète .....

Une photo nette ? c'est possible ?

oui, ça serait pas mal !!!! (même nécessaire ....)

les deux personnages de droite semblent être des femmes.
Ce qui est interdit chez les Musulmans : les femmes prient à la maison mais ne se rendent pas à l'inhumation au cimetière.

Oui Nucingen en effet mais sont-ce des femmes ou des serviteurs un peu en retrait...
Pour autant la scène semble se dérouler hors d'un cimetière mais plutôt dans un désert. Bédouins chameau en haut et à droite. Pays arabe plus que Maghreb de l'ouest ?


J'ai donc bien fait de décadrer vous aviez raison
Le panneau a bien été entoilé, Isma...
Par la suite la tranche a été masquée par un papier assez fin de couleur beige foncé. Cette ganse se prolonge à l'arrière du tableau mais là aussi la face arrière est entièrement couverte par un autre papier marron collé sur le panneau. Du travail "propre".
On découvre aussi que le tableau a été découpé La tranche du dessus ne porte pas de bord gansé mais une tranche sciée...

C'est pas un carton entoilé du commerce...
D'ailleurs on dirait un médium ce qui augure un tableau + ou - récent...

...des femmes ? Pas forcément..
Afrique du Nord, leur bergers entre autres portent des capes à capuche comme cela.
Pas des voiles de femmes pour moi

https://www.google.com/url?sa=i&source=web&cd=&ved=2ahUKEwiq9b3Ni4ztAhUBuRoKHS2uCIoQjhx6BAgBEAI&url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FBurnous&psig=AOvVaw31_QsP53EiKHlK9vyWCNws&ust=1605788705082011

peut on imaginer qu'il s'agisse d'un puits ?

Bonjour,

Une éventuelle signature ? et un bout de baton ou un fusil ?

(déjà loin, toussa )

Le personnage accroupi en bas à droite devrait nous aider même si avec sa face ? animale il fiche les jetons. Que fait il dans cette position et que regarde. t-il ?

Croisé avec la reconstitution spectaculaire de l'ami Franz

ce n'est pas un masque, je vois, je vois .....

un tissu sur sa tête pour se protéger du soleil ?

la perruque de Marilyn ?

"Car il bande encore ! car il bande encore !

alfredolloza a écrit:

Croisé avec la reconstitution spectaculaire de l'ami Franz

oui enfin, les textes apocryphes sont peu précis, je suis juste sûr du prénom du jeune homme près du puits
Kevin, je suis moins catégorique
tout comme la montre, Oyster Perpetual ou Submariner, le doute est permis

PICTAVIO a écrit:

"Car il bande encore ! car il bande encore !

le problème quand on vanne un objet, on ne voit plus que ça après
sorry Alfredo

Bonjour,

Pour le personnage accroupi, on peut imaginer que son turban a glissé et qu'il regarde vers le bas...
Sans doute pas une réussite...J'ai essayé de lui mettre la tête droite... et encadré la chevelure...

l' entrée d'une mine

baton d'étayage

et le môme est pas chaud pour descendre

J'adore vraiment vos délires.

C'est comme ça que nous allons dévoiler le mystère.


Moi je n'arrive plus à voir que la tête du gars accroupi....ça ruine ma cervelle.

J'aime beaucoup aussi l'enfance du Prophète
c'est un peu son pays et il y a bien une dramaturgie et des personnages "Abrahamesques"

Bon d'accord le Prophète c'est 1200 ans après Abraham

Plus sérieusement

Etonnant ce choix de la précision (le bout du fusil n'est qu'un exemple) précision qui documente dans les détails un peu comme si cela avait été précédé par un dessin réalisé d(abord au crayon sur le champ.
Bref un reportage
Ethnologique?
Historique ?

les 2 personnages du milieux font une transaction

KYKO a écrit:

c'est bien un cimetière
peui etre l'enfance du Prophète .....

Ce n'est pas vraiment un cimetière comme on l'entend. On est à côté d'une cité visible en haut sur la droite en gris.
En revanche ton idée de l'enfance du Prophète est peut être, sous toute réserve, un bonne intuition car quel enfant mériterait pareil traitement pictural sujet central dans un désert en pays bédouin?

Si on fouille un peu on peut lire

"Lorsque le Prophète atteignit l’âge de six ans, sa mère, Amina, l’emmena à Yathrib en compagnie de sa servante Oumm Ayman. Là, ils visitèrent à la fois la tombe d’Abdullah, ainsi que les membres des Banu Najjar qui étaient considérés comme les oncles de la famille de par la mère d’Abdulmouttalib. Lors de son retour à la Mecque après être demeurée près d’un mois à Yathrib, Amina tomba malade à Abwa, située à près de 190 km de Médine, et décéda jeune. On raconte qu’avant sa mort elle dit, tout en regardant son petit : « Tout vivant meurt. Toutes les choses neuves vieillissent. Toute abondance s’amenuise. Tout grand disparait. Assurément, je vais mourir aussi mais je resterai continuellement gravée dans les mémoires. Car je laisse au monde mon enfant comme gage d’un avenir heureux ».
Le Prophète qui se retrouva orphelin avec la disparition de sa mère fut ramené par Oumm Ayman à la Mecque et confié à son grand-père Abdulmouttalib. Plus tard, à la sixième année de l’hégire (628 après J.C.), le Prophète se rendit à Abwa et y visita la tombe de sa mère. Ajustant de sa main la tombe, il versa des larmes au souvenir de la tendresse et de la miséricorde de sa mère. Emus par son attitude, les Compagnons aussi ne purent retenir leurs larmes et pleurèrent avec lui.

Il se pourrait que des récits approximatifs et discutés encore âprement aient trouvé un moment figuratif ici

Possiblement donc une œuvre de dévotion racontant un épisode de la vie du Prophète.
Le texte du cadre évoque aussi très directement le nom d'Allah mais j'en saurai plus demain.

EmSi a écrit:

alfredolloza a écrit:

Il s'agit manifestement d'une mise en terre...

????  tu as une belle imagination

C'est quoi ???

un pendu

pas grande la tombe par rapport aux personnages présent