Aquatinte 1925 François Maurice ROGANEAU

 

ce qui est clair c'est que le mot litho... est employé de plus en plus pour beaucoup de système d'impression...
Et puis c'est un métier voir des métiers différents, les tireurs de gravures... tout systeme confondu

comme certains vont dire gravure à la place d'image
on l'entend souvent

 

Il ne faut pas non plus trop se fier à l'étymologie. Qui se sert encore de trame de soie pour faire des sérigraphies, et ne peut-on pas parler de passages cloutés même si les clous ont disparu depuis belle lurette ? (Mais sont en train de revenir, peints sur la chaussée...)

Ce qui compte, c'est la précision surtout en matière de technique... Les mots usuels comme le passage clouté n'entrent pas en considération...

Intéressant sur l'"alugraphie" :

http://www.atelier-kitchen-print.org/kitchen-litho-a-lecole-des-beaux-arts-de-poitiers-article-23/

MIMICH a écrit:

Ce qui compte, c'est la précision surtout en matière de technique... Les mots usuels comme le passage clouté n'entrent pas en considération...

tt à fait d'accord

surtout que c'est déjà un domaine un peu compliqué, que de nouvelles techniques apparaissent, donc il est important que tout le monde utilise les même termes sinon personne ne s'y retrouve

c'est bien le problème qu'on a rencontré par le passé
des marchands, éditeurs, ou même des artistes, peu scrupuleux ont prétendu gravures ou litho des procédés qui n'ont rien à voir...

on ne va pas en parler pendant des heures
mais j'en ai vu pas mal des possesseurs de lithos ou gravures, achetées pour telles et à un certain prix, qui ont été bien surpris de découvrir que c'était une impression offset et que n'avait même plus la valeur d'une feuille de  papier cadeau...
et parfois même signées soit-disant par l'artiste ou avec des pseudos cachets de garantie d'éditeurs
dont un cas vraiment très triste  

"L'anglais offset printing est aussi appelé lithography offset, ce qui autorise parfois à appeler lithography une épreuve imprimée par cette méthode. "   

Autorise ...... par qui ?

Ingesandre a écrit:

Il ne faut pas non plus trop se fier à l'étymologie. Qui se sert encore de trame de soie pour faire des sérigraphies, et ne peut-on pas parler de passages cloutés même si les clous ont disparu depuis belle lurette ? (Mais sont en train de revenir, peints sur la chaussée...)

parce que c'est devenu de la soie synthétique

et en France on utilise qd même plutôt "passage piéton" ou "passage protégé"
moi j'ai une bicyclette puisqu'elle a +de 60 ans mais je fais du vélo
tu gares ta pétrolette en l'accrochant au candélabre, tu mets ton lait sur la gazinière ?

Euh .......... le lait sur la gazinière, dans ch'nord ça se fait encore  avec un peu de chicorée

 

EmSi a écrit:

Autorise ...... par qui ?

pas moi   j'ai rien fait maicresse  

Merci Isma pour ces explications. J'ai bien peur que ce soit quand même très technique tout ça, et très pointu.

où as-tu trouvé le "pendant" de mon aquatinte ? On dirait vraiment la "suite" de la mienne. les personnages sont habillés de la même façon. c'est le 2ème épisode : la fin de la traversée.  

Bonsoir Fortunée,
l'éditeur-imprimeur Goupil & Cie qui a reproduit cette oeuvre de Roganeau, est l'un des plus actifs sur la période 1827-1920.

Un musée lui est entièrement consacré à Bordeaux.
Sur l'excellent site internet de ce musée ( http://www.culture.gouv.fr/GOUPIL/FILES/ ) tu trouveras de très bonnes explications sur les différents procédés de reproduction, de l'aquatinte à la lithographie, en passant par l'eau-forte, la photoglyptie, la photogravure, etc.

La maison Goupil a édité très peu d'aquatinte, cette méthode était considérée comme étant une technique longue et coûteuse, cela ne convenait guère à leur production de masse. Comme l'indique si justement Isma, M. Goupil était un businessman avisé.

Pour ton Roganeau, je pense qu'il s'agit plus vraisemblablement d'une chromotypogravure.

Merci Nucingen. J'ai trouvé le lien du Musée. Effectivement c'est très instructif.

je ne crois pas pour la chromotypo
il ne me semble pas que la trame puisse correspondre

de masse pas forcément car il y avait de la très bonne qualité
quand je disais que Goupil était roi des produits dérivés c'est parce qu'il avait compris
qu'il fallait proposer une large gamme d'impressions qui puissent correspondre à différentes classes sociales et budgets
un même sujet pouvait être tiré en gravure, puis ensuite avec des techniques moins couteuses
et des format différents
certains étaient colorisés à la main, d'autres reproduits en litho, photogravure etc
et même quelques techniques beaucoup moins courantes qui ont vu le jour à cette époque

une démarche qui s'explique aussi par le contexte social de l'époque et c'est très intéressant à étudier

rien que pour "le duel après le bal" de Gérôme on a au moins 16 versions qui vont de la litho à la photo en passant par l'eau forte etc... en noir, en brun colorié à l'aquarelle, en demi-tons, sur chine ou pas, sur des qualités de papier différentes, avec des formats allant grosso de raisin à la carte postale...



mais tu peux je pense les contacter pour en avoir le coeur net...

il y a eu aussi à l'époque des mix de techniques
j'ai eu une une fois une estampe qui m'a bien questionnée
et finalement après examen par un taille-doucier et un lithographe
le trait était en gravure et la couleur en litho...