STANISLAS DE GUAITA Un rénovateur de l'occultisme - CHAMUEL EDITEUR 1898

Bonjour,

Pourriez vous me donner votre avis sur ce fascicule format 14x22.4cm de de 32 pages. Je me demande (suite à recherchent) s'il n'a pas sa petite valeur... en tout cas un intérêt certain
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j'ai trouvé :

Pour la culture :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Stanislas_de_Guaita

pour le porte monnaie :
http://www.priceminister.com/s/stanislas+de+guaita+r%E9novateur+de+l+occultisme+chamuel
http://www.livre-rare-book.com/search/current.seam?maximumPrice=0.0&keywords=&firstResult=0&faceted=true&ISBN=¢ury=ALL&quicksearch=stanislas+de+guaita+chamuel+1898&l=en&bookType=ALL&reference=&matchTypeList=ALL&author=&title=&description=&minimumPrice=0.0&sorting=RELEVANCE&minimumYear=0&ageFilter=ALL&keycodes=&maximumYear=0&cid=2030356

L'intérêt c'est surtout maurice Barrès

Ouvrage rosicruciste.

Alors...Pour les amateurs de la vieille France réactionnaire ça peut faire un prix...je dirait 30€.



http://www.bookine.net/barres.htm

[quote="MIMICH"]L'intérêt c'est surtout maurice Barrès

Ouvrage rosicruciste.

Alors...Pour les amateurs de la vieille France réactionnaire ça peut faire un prix...je dirait 30€.

Pas généreux mimich... mais c'est plutôt pour les passionnés de sciences occultes

je suis réaliste...mon estim n'est qu'indicative.
Sur la bay 30€ c'est bien...

Je maintiens, ouvrage rosicruciste.

Il faut bien un premier, pour ce nouveau cycle, aussi je vous propose un long, très long, texte de Maurice Barrès sur son ami Stanislas de Guaita.

On parle ou cite beaucoup, dans les milieux rosicruciens, Stanislas de Guaita, sans vraiment ni le connaître ni l’appréhender même de loin. Et avec la distance, il est bien trop facile à certains contempteurs de cataloguer des personnes disparues sans apporter la moindre légitimité ou preuves à des affirmations qui ne sont souvent que des inventions « croustillantes » servant à faire « mousser » leur auteur. Et sans plus de défenseurs pour en prendre la cause et permettre un avis impartial, je me permets donc d’apporter l’évocation exprimée par cet auteur de son époque et dont le témoignage éclaire d’un aspect particulier le bonhomme. D’ailleurs, Maurice Barrès était lucide sur la postérité puisqu’il écrit dans ce récit : « …ce sont des témoins dont l'absence peut nous faire perdre les plus graves procès : eux, voyaient les racines et reconnaissaient la nécessité de certains de nos actes, que les étrangers dorénavant jugeront en bien ou en mal, selon les convenances de leur politique. »

Je vous propose cet hommage écrit par Maurice Barrès en 1898, tout juste après la disparition de Stanislas de Guaita. Cela permettra, je pense, de connaître l’homme, en quelque sorte de l’intérieur. C’est un article très long mais révélateur d’une époque où la science flirtait avec l’hermétisme ou l'occultisme et, à mon avis, d’une telle fraîcheur qu’on le croirait tiré d’une revue actuelle. Il est possible aussi qu’on trouve dans ces lignes les raisons intellectuelles qui ont permis la rencontre et le cheminement commun d’hommes aussi dissemblables que Stanislas de Guaita, Péladan ou Papus, pour ne citer qu’eux.

Une thèse intéressante est aussi remise en mémoire, celle de la création d’un mouvement initiatique créé dans le but de contrer l’influence anglaise (je suppose, essentiellement Maçonnique) et conserver à la France le « leadership » de l’hermétisme.

Ce livre, paru en 1898, a de nouveau été édité remanié par Maurice Barrès, en 1903, dans son livre : Amori et Dolori Sacrum (p.115 et suivantes), on trouvera aussi ce texte, sous forme d’article, avec quelques légères variations, dans la revue Cosmopolis, n°34 d’octobre 1898.


http://crc-rose-croix.org/index.php/using-joomla/extensions/components/content-component/index.php?option=com_kunena&Itemid=57&func=view&catid=8&id=12&lang=fr

MIMICH a écrit:

je suis réaliste...mon estim n'est qu'indicative.
Sur la bay 30€ c'est bien...

Je maintiens, ouvrage rosicruciste.

je ne doute pas de tes affirmations


Stanislas de Guaita (6 avril 1861 - 19 décembre 1897) est un occultiste et poète français, cofondateur avec Joséphin Péladan de L'Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix.

en tout cas je me sens très léger, mais très très léger devant ta culture.

merci de la partager

Maintenant si tu préfère vendre ça a des gusses amateurs d'occultisme, libre à toi mais tu peux doubler la mise en visant les rose-croix ( ce qui est plus exact pour cet ouvrage...)

A titre indicatif pous savoir ce que tu vends, voila un bon condensé de la vie de Maurice Barres, l'auteur du livre...

Maurice Barrès

Écrivain et homme politique (1862-1923), l'un des idéologues de l'extrême droite française

Né à Charmes (Vosges) en 1862, Maurice Barrès connaît très jeune le succès littéraire avec Le Culte du moi (1888), premier tome de sa trilogie. Il se lance en politique aux côté du général Boulanger (extrême droite) et élu député de Nancy en 1889 avec un programme intitulé : « Contre les étrangers ! ». La principale mesure qu’il propose est d’interdire aux immigrants de venir travailler en France. Son œuvre exalte ensuite les valeurs traditionnelles et cultive un nationalisme étriqué : Les Déracinés (1897), La Colline inspirée (1913). Violement antisémite, Maurice Barrès est un est adversaires les plus actifs du capitaine Dreyfus : « que Dreyfus est capable de trahir, je le conclus de sa race », affirme l'écrivain, contribuant ainsi à populariser les thèses antisémites d'Édouard Drumont.

« Pour défendre ses idées, il fonda, en 1894, son propre journal, La Cocarde, et écrivit surtout entre 1897 et 1902 la trilogie du Roman de l’énergie nationale dans lequel le "culte du moi" se trouvait enfin transcendé dans la fidélité au sol natal. À la suite de "l’Affaire", il ne devait plus quitter l’arène politique, assumant la présidence de la Ligue de la Patrie française puis celle de la Ligue des patriotes, à la tête de laquelle il succéda à Paul Déroulède en 1914, affichant enfin pendant toute la durée de la guerre un patriotisme cocardier qui lui valut d’être élu par Le Canard enchaîné, chef "de la tribu des bourreurs de crâne". Dès avant la guerre cependant, l’année 1906 devait lui apporter la consécration politique et littéraire grâce à une double élection : comme député de Paris — il le resta jusqu’à sa mort — et comme académicien. » (extrait du site de l’Académie française)

« Son style contraste absolument avec l'écriture artiste que les Goncourt ont mise à la mode. Sous l'œil des Barbares (1888), Un homme libre (1889) et Le Jardin de Bérénice (1891) forment une trilogie dont le lien est l'égotisme. Ces romans sont consacrés à la définition du "moi", à sa liturgie, à son éducation et à sa mise en défense contre les "Barbares". Le "moi" étant la seule réalité sensible, l'égotisme conduit logiquement à l'individualisme anarchique. » (Bernard Visse, extrait du site Ecrivosges)

« Tandis qu'il joue ce rôle actif dans la vie politique française et qu'il ne cesse de retourner dans sa Lorraine pour garder le contact avec la terre natale, Barrès, "amateur d'âmes" et de paysages, cherche encore des émotions sous le ciel de l'Espagne, de I'ltalie et de la Grèce. En 1903, il consacre à Venise Amori et Dolori sacrum. En 1906, dans Le Voyage de Sparte il s'en prend aux archéologues qui, pour dégager l'œuvre de Phidias sur l'Acropole, ont abattu une vieille tour franque. » (extrait de Lagarde & Michard, XXe siècle, Bordas)

C'est pas de la culture...c'est le métier!!!

En fait, il m'emmerde le vieux Barrès!!

ok, je suis ton conseil...merci pour ton aide et toutes ces infos, c'est très enrichissant.

MIMICH a écrit:

C'est pas de la culture...c'est le métier!!!

En fait, il m'emmerde le vieux Barrès!!

effectivement, il a de drôles d'idées, pas franchement très sympa apparement

Cela reste quand même l'une des plus grande plume de la littérature Française!