CORRESPONDANCE HENNESY

J'ai récupéré un certain nombre de correspondances adressées à Mr HENNESSY à COGNAC.

Une m'interpelle car elle parle d'une livraison de cognac à un certain MERIMEE en 1827  à son hotel de Ventadour ( s'agit il de notre Prosper ? )

c'est possible... Faut voir aussi les cachets de la poste...il y a des cachets qui sont rares et recherché!

dommage que le cachet Angleterre n'est pas net!

Le papier est taché .......

il avait les mains moet ?

Il venait de peloter la veuve Clicquot!

http://www.terresdecrivains.com/Prosper-Merimee-a-Paris-et

en 1827, Prosper avait 24 ans. Un peu jeune pour faire une telle commande

Par contre, c'est peut-être papa Mérimée
Jean-François-Léonor MÉRIMÉE

Une velte valait exactement 384 pouces-du-roi cubes, soit 8 pintes, donc environ 7,62 litres.

Picolait dur, le pôpa !

Rebel-TB a écrit:

en 1827, Prosper avait 24 ans. Un peu jeune pour faire une telle commande

Mais c'était déjà un écrivain à succès.
Il recevait peut être beaucoup ?

Rue de l'hotel de Ventadour n'est pas dans la liste des domiciles de Prosper... Voir mon 1er lien

Si ce n'est pas le Père Imée c'est la mère Imée!!!

J'aime bien "mère Imée

Cet Hotel VANTADOUR , finalement le proprio se nommait peut être Mérimée? et rien avoir avec l'écrivain ??
et un hotel c'est normal qu'il passe une commande de cognac ?

PICTAVIO a écrit:

J'aime bien "mère Imée

Cet Hotel VANTADOUR , finalement le proprio se nommait peut être Mérimée? et rien avoir avec l'écrivain ??
et un hotel c'est normal qu'il passe une commande de cognac ?

Hotel de passe ???

C'est moi qui me goure ! en fait j'ai toujours cru lire " En son Hotel Vantadour" mais c'est ecrit" Rue de Hotel Vantadour"

C'est en fait marqué "rue ET hôtel Ventadour. C'est ainsi que cet hôtel est désigné (il se trouvait au 7 de la rue Ventadour) par le "journal des voyageurs" de l'époque par exemple. Il devait être suffisamment confortable puisque sous Napoléon III, le cardinal Du Pont habitait rue et hôtel Ventadour. L'hôtel existait encore en 1889, une réunion d'actionnaires d'une banque se tenant dans l'une de ses salles. Charles Monselet parle, dans ses "souvenirs littéraires" de cet hôtel parce qu'il avait été acquis vers 1845 par un ancien acteur de théatre qui avait eu son heure de gloire, au théatre de Saint-Etienne notamment : Lepeintre aîné. Monselet, consacrant un chapître à ce Lepeintre, raconte un dîner auquel l'avait entrainé un ami. Ce qui est intéressant, c'est qu'il consacre un autre chapitre à Prosper Mérimée qu'il a bien connu, et qu'il ne cite aucune corrélation entre Mérimée et l'établissement qui nous interesse, sinon qu'il désigne Mérimée comme une fine gueule.
source : Gallica, bibliothèque numérique de la BNF, recherche "hotel ventadour"

Merci ST LUC !!

Merci pour toutes ces précisions, donc ce cognac était destiné à un certain MERIMEE, en son hotel de VENTADOUR. Des soirées littéraires bien arrosées !!!

J'adore
Tu sais NOurs , j'adore le music hall de ces années là. J'ai dans ma voiture un CD de Berthe SYLVA, c'est d'une tristesse mais c'est beau !!

moi aussi j'adore ! la voix de nos grand pépé...et mémé !
moi dans ma bagnole j'ai Rina Ketty , "j'attendrais..."je l'ecoute en boucle...

bon c'etait un petit clin d'oeil a prosper mérimée...
que ce fil vive sa vie !

et rina Ketty...et Berthe Bovy...et Damia...

Marie Dubas...

et la grosse frehel qui malgré son nom de cap n'est pas Bretonne mais Parisienne !

Pills et Tabet!!

OUi MILTON et bien d'autres ...... LE TROU DE MON QUAI Ya un quai dans ma rue ...Ya un trou dans mon quai..... Si ça continue ....

https://www.youtube.com/watch?v=WVX7N3Bh5Xk

On peut pas voir les cachets de tes lettres

Oui bien sur, mais sur une dizaine de lettres, seules 3 comportent des cachets postaux, les autres
cachetées, mais sans marques postales,  devaient transiter directement par le capitaine du bateau qui remontait la Charente jusqu'à COGNAC et qui remettait le courrier des clients affretteurs.

Et non    pas Prosper  

sur mes annuaires 1824, 1827 et 1840,

"A. Mérimée" est le "propriétaire-gérant" de l'Hotel Ventadour, au 7 de la rue éponyme.

Merci NUCI ce qui confirme  notre analyse précédente.
Dans ces lettres, certaines sont en anglais et comme suis nul je n'ai pas pu vraiment
dechiffer le contenu !

Bonjour Picta,

lettre intéressante.

le scripteur est Robert Preston, le fondateur (en 1781) de l'importante distillerie de whisky "Vauxhall" à Liverpool.
le destinataire : James Hennessy distillateur de Cognac.

Ce que j'aime dans cette lettre, c'est la coïncidence des plus humoristiques qui fait que ces deux distillateurs célèbres en viennent à parler de la recommandation de deux jeunes britanniques venant faire leurs études à Cognac et que ces deux jeunes gens s'appellent : DRINKWATER.