Céramique du Grand Dépôt, signature inconnue d'un spécialiste

Bonjour,

Collectionnant majoritairement tout ce qui est Art nouveau, je suis membre de plusieurs groupes spécialisés. C'est à cette occasion que j'ai eu le plaisir de rencontrer Paul Arthur à Buenos Aires, auteur d'un livre sur les céramiques françaises art nouveau que je recommande par ailleurs (bouquin dont je vais probablement traduire la nouvelle édition remaniée, pour ma plus grande joie).

Bref, Paul Arthur (que certains connaissent peut-être parmi les ours ?) enquête depuis vingt ans sur les céramiques françaises (son boulot principal est prof d'archéologie dans une université italienne). Il a découvert une céramique dont il ne connait absolument pas la signature, ce qui est plutôt rare. Il a publié cette pièce dans le groupe Facebook "Art Nouveau Céramiques" et personne (collectionneurs, marchands) ne sait reconnaitre cette signature.

Je lui ai suggéré de poser la question chez les ours, il m'a invité à le faire, donc voici cette fameuse pièce avec les infos résumées qui sont ressorties jusqu'à présent :

- Il y a une étiquette du Grand Dépôt (je lui ai fait remarquer que l'étiquette semble avoir été cassée et repositionnée... Un indice ?).
- Un catalogue du Grand Dépôt fait état d'un modèle similaire (au besoin je lui demanderais une photo de la page du catalogue).
- Paul Arthur croit que ce vase a été fabriqué par les établissements Milet (Optat et son fils Paul).
- Il lui trouve aussi une ressemblance superficielle avec les œuvres d'Émile Belet (qui a travaillé pour Milet), mais ce n'est pas sa signature
- En tentant de déchiffrer le nom, l'approximation la plus proche doit être "Monnier" (avec un grand ?)

Serait-ce un assistant d'Émile Belet qui aurait réalisé ce vase ? Le vase en lui-même ne vaut pas grand chose, c'est purement de la curiosité intellectuelle.

je lis : A ? LOUVIER

on gagne le bouquin si l'on trouve

m'a toujours fait de l'œil celui-là mais tarif dissuassif pour mon porte-monnaie
(mais certainement raisonnable eu égard à la somme de travail)

A. Bouvier ?

Frank, le bouquin je l'ai déjà !
La preuve ...

bonne pioche
j'ai aussi le bouquin ,c'est superbe

Le Douget Yvon a écrit:

Frank, le bouquin je l'ai déjà !
La preuve ...

Merci ! Ce serait marrant que la réponse apparaisse dans le bouquin que Paul Arthur a écrit. Je viens de poser la question !

Frank_Z a écrit:

on gagne le bouquin si l'on trouve

m'a toujours fait de l'œil celui-là mais tarif dissuassif pour mon porte-monnaie
(mais certainement raisonnable eu égard à la somme de travail)

Pour avoir passé 3 ou 4 jours entiers avec Paul Arthur et sa compagne à Buenos Aires, j'ai appris que rédiger un tel bouquin rapporte des broutilles. Au regard des années qu'il a passé à l'écrire, c'est encore pire. Mais je le vois parfois en soldes sur Amazon ou autre. Autant vous dire que j'ai pris beaucoup de plaisir durant ces quelques jours, et comme bon nombre de personnes très pointues dans leur domaine, il est resté quelqu'un de simple et d'abordable.

Même pour une traduction en français c'est difficile de trouver le budget (il y a environ 220/250 000 mots soit une centaine de jours de boulot pour un traducteur). J'ai proposé de le traduire en me faisant payer au pourcentage des ventes (mon boulot principal est la traduction).

Une deuxième version corrigée devrait voir le jour bientôt, il a obtenu pas mal d'infos auprès de descendants de céramistes. Il y a aussi quelques coquilles (par ex. bien qu'il parle très bien français, il ne savait pas que le prénom Camille s'applique tant aux femmes qu'aux hommes, héhé).

"Il ( Paul Arthur) a découvert une céramique dont il ne connait absolument pas la signature, ce qui est plutôt rare.
Il a publié cette pièce dans le groupe Facebook "Art Nouveau Céramiques" et personne (collectionneurs, marchands) ne sait reconnaitre cette signature."

en deux coups de cuiller à pot chez les Ours

Je vais inviter Paul Arthur à se joindre aux ours (il a pas mal de boulot mais ce serait sympa et plus facile pour le suivi)

J'attends sa réponse et je la publierai illico

antoine.p a écrit:

Pour avoir passé 3 ou 4 jours entiers avec Paul Arthur et sa compagne à Buenos Aires, j'ai appris que rédiger un tel bouquin rapporte des broutilles. Au regard des années qu'il a passé à l'écrire, c'est encore pire.

tu prêches un convaincu

Bonjour,
j’ai eu quelques échanges de mail avec Paul Arthur en 2014 à propos de Louis Franchet, céramiste et ethnologue, venu étudier vers 1910 le centre potier traditionnel de Lannilis dans le Nord Finistère. Il m’avait alors dit avoir trouvé de l’intérêt à l’article que j’avais publié dans le Bulletin de la Société Archéologique du Finistère : « A Lannilis autrefois, la poterie malade du plomb ».