Un peu de poésie dans ce monde de brutes.

Bonjour,

Un vieux pupitre d'écolier et ses réparations de fortune...Jusque là rien de plus banal à part peut-être qu'il soit à trois places.
Mais le trésor se trouve dedans quand on ouvre les battants et que l'on découvre les écritures parfois appliquées de petites filles qui laissèrent une trace de leurs passages pour la postérité...

Alors, merci aux Marie, Marthe, Julie, Marguerite, Jeanne, Léonie et d'autres encore, d'avoir orné si joliment ce pupitre devenu inestimable.

Daté entre 1867 et 1888.

joli tout plein ( qu'es qu'il faisait là Bernard ? )

half-pint a écrit:

joli tout plein ( qu'es qu'il faisait là Bernard ? )

Bernard, c'est le nom de famille de Léone

combien de crottes de nez

lechineuretsonlaguiole a écrit:

combien de crottes de nez  

c'etait une école de filles

Bonsoir
Je te remercie MIMICH,de ce retour vers le passè, je les est connue, ces pupitres et je te remercie pour le partage
Bonne soirée.

half-pint a écrit:

lechineuretsonlaguiole a écrit:

combien de crottes de nez  

c'etait une école de filles

desolé

combien de mucus nasal

Dit moi lechineuretsonlaguiole, tout autre chose, tu en possède beaucoup de Laguiole ? moi je suis de la bas ma maison famille paternelle.

Trop beau ce banc.

Georges a écrit:

Dit moi lechineuretsonlaguiole, tout autre chose, tu en possède beaucoup de Laguiole ? moi je suis de la bas ma maison famille paternelle.

une petite collection ...modeste

si tu as des pistes sur de belles pièces merci de me prévenir en MP

...qu'en est t'il devenue des ces gentilles demoisselles....

Un tas de poussiéres

Georges a écrit:

Un tas de poussiéres

Fin de notre séance de poézie! ...

Avant de devenir poussières Marthe et Léonie se consumèrent d'un amour torride l'une pour l'autre. Leurs fiancés respectifs se gardèrent bien d'ébruiter l'affaire : ils y trouvaient leur compte.
Marie crut ressentir un appel du pied du petit Jésus. Elle entra au couvent et son caractère tyrannique la fit grimper jusqu'au grade de Mère Supérieure.
Ceci ne calma pas ses ambitions et elle jeta son dévolu sur un petit cardinal plein d'avenir.
Il faut dire qu'elle était très belle et que ses avantages proéminents la destinaient à un avenir hors normes.
Julie se consacra à l'éducation de ses enfants. Elle en eut sept d'un premier lit et, après le décès de son mari, épousa le boulanger, veuf affublé de trois marmots.
Ensemble ils eurent quatre autres petits.
Jeanne, ah ....Jeanne ! Jeanne , qui en fait s'appelait Charlotte , fit la rencontre de Georges Mélies et devint la très grande Jeanne d'Alcy.

Toutes dans cette école, presque sages, attendant le grand moment de leur vie et inscrivant à l'encre violette leurs prénoms sur la table pour laisser un petit quelque chose et rêver encore.

Superbe biographie, de ces personnes,
Merci du partage.

EmSi notre poétesse...

C'est très beau !

tres """chou""