lettre du 7 aout 1944 decrivant des svmcenes de pillages et de tueries...

7 août 1944
Je ne suis pas mort tranquilisez vous...Je suis en très bonne santé ainsi que Roland et Hélène.....Ils on pillés, brûlés, fusillés, assassiné, profané tout le bourg ......etc

Salut
Massacre d'Oradour sur Glane.

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massacre du Vigeant

massacre des photos

lavachekichine a écrit:

.

massacre du Vigeant

Oui, c'est écrit en toutes lettres.

@tibitib :

Combien de feuillets pour cette lettre / témoignage émouvante ?
tes photos sont bien décevantes, tu devrais scanner sans la pochette plastique et éviter de nous remettre plusieurs fois
les mêmes extraits.

Y a-t'il une seule page recto-verso ou plusieurs pages ?

C'est une page recto verso j'essaye de prendre des meilleures photos sans le plastique.

Désolé pour la doublure je ne comprends pas ce qui c'est passé

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En ayant relu avec l'aide d'une amie et au vu de la date je penses qu'il s'agit du massacre du vigeant le 4 août 1944

tibtib a écrit:

En ayant relu avec l'aide d'une amie et au vu de la date je penses qu'il s'agit du massacre du vigeant le 4 août 1944

absolument aucun doute sur ce point :
lavachekichine et ton serviteur te l'on dit depuis bien longtemps

Désolé j'ai squatté des messages merci à tous

,"squizzé

C'est un terrible témoignage... Merci de l'avoir partagé !

tibtib a écrit:

Désolé pour la doublure je ne comprends pas ce qui c'est passé

du coup il manque le début de la lettre et la deuxième partie est en double

merci tibtib d'essayer de le remettre

Voici la retranscription

7 août 1944

e ne suis pas mort tranquilisez vous, je suis en trs bonne sant ainsi que Roland et Hlne.
J'avais l'intention de venir la semaine derniere Oradour sur Glane ca n'a pas t la peine j'en ai tout le loisir de le voir ici de mes yeux
Ils ont pills, bruls, assassins, fusill,blss, profan" tout le bourg d'un bout l'autre
C'etait le aout dernier, fte du er vendredi du mois, nombreuses communions, messe 8h. vers 9h30 on entends l'ouest du Vigeant des coups de tttttt assez violents mais on croyait que c'etait des tirs du maquis. Finalement vers 12 1/4 une voisine d'en face vient me prvenir edd la cur que les all arrivent
Je croyais que c'etait un bobard comme il y en a tant, je monte au clocher avec mes jumelles et j'appercois effectivement une grande colonne de fume jaune.
Je ne fais ni une ni deux et je descends croyant un petit echaufourre par prudence j'emmene Roland avec moi tout en prvenant Hlne de notre depart, vite un peu de rrr dans une gamelle pain et chocolat et atrte au pomme.
J'entends la fusillade se rapprocher trs vite kk kk kk kk kk kk Roland me prcdant - nous arrivons au village de timier environ 1500 mdu bourg et nous engageons dans un petit chemin, nous prenons notre repas frugal, la fusillade ralentissant j'avais l'intention de revenir mais nous avions soif et allions boire a la ferme peine le vin vers une canonade et fusillade terrible, nous buvons d'un trait et partons dans un chemin creux, le bruit etait assourdissant mais voila que des rafales de mitrailleuses et de fusils sifflent sur nos ttes,
à plat ventre...debout, coute, je suis avec mes jumelles, je ne vois rien.
La ralit c'est qu'ils avaitent bris la vitre de la sacristie et y rentraient passant dans l'glise dfoncant la porte du tabernacle coups de crosses sortent le ciboire toutes les hosties et main sacrilges, brisent la croix du couvercle qu'ils emportent . ils laissent le ciboire sur l'autel, montent au clocher coupent la corde de la petite cloche et du haut de ce merveilleux point de ffff ils appercoivent les vignerons qui s'enfuient dans les champs et sur les collines, les maquisards qui viennent de lobles et rafales de mitrailleuses sans donnent coeur joie.
Quel son de cloche parvient mes oreilles coups de fusils ou de petits canons perforant la grosse cloche en deux endroits, elle est fle.
La canonade etait extremement violente, Hlne etait toujours au Vigeant prenant son argent et mettant des robes de fhfh.
Les all arrtaient tous les hommes du bourg encore prsents et les fusillaient tous les uns aprs les autres, tuaient coups de hache une vieille femme sur le crne, tuaient une petite fille de 3 ans, un autre essaye de violer une autre la mre crie au soudard tuez moi plutt que de faire cela et il partit en haussant les paules, brise les jambes d'une autres femme dont le mari etait prisonnier, tire de son lit un viellard malade et le fusillat, menacent de leurs fusils mr et mde Guillermot plusieurs reprises mais ils n'en furent quittes que pour la peur, l'instituteur faillit tre tu.
C'est alors que la cannonade se dploye lgrement vers le parc.Le xxx du xxx sur la route tait xxx, son camion du maquis du maquis brulant, sur xxx arrivait dans le bourg.
Ils les tuaient du front du clocher si hauts partant, un seul rescap le chauffeur.
Pendnat ce temps je m'enfuyais avec R car ils semblaient s'approcher de chez nous.
Nous tions regarder dans une haie, reprs sans doute par des jumelles du clocher, une rafale de coups de fusils nous fit comprendre qu'il fallait s'loigner.
Le pillage alors commena dazns toutes les maisons sans exception, j'ai eu l'honneur de leur visite et aprs avoir pris ce qui leur convenait mrent le feu presque la moiti du bourg en commenant par la cur.
Ralisez, si vous voulez que l'imagination, il ne reste plus que le murs et des dbris fumants je n'ai rien pue sauver de l'incendie
Pendant ces oprations la fusillade tait mons forte et je XXX ( couisais), presque un xxx pour remonter le moral de certains.
XXX de cette xxx avec R nous montons en haut de la colline, une paisse colonne de fume et des flammes de prs de 10m de haut sortaient de toutes parts.
Le clocher n'tait plus visible, je prend vite mes jumelles et je constate avec stupeur que la cure finissait de bruler, j'en tremblais ainsi de rage impuissant [...]