Bronze Madame de Récamier Houdon

c'est dingue on trouve pas mal d'exemplaires de ce buste...mais aucun en bronze...
(sauf le tien )

mich, t'as comparé le tien avec la terre cuite du musée J. Paul Getty?
d'après le musée, il est de Chinard et date de 1801 (voir lien sous "click" dans mon post plus haut)

Un buste en marbre d'Houdon de madame de récamier


“Madame Recamier” Marble bust after Houdon c1880 (height 470)
Jean Antoine Houdon
was born in Versailles in 1741, dying in Paris in 1828. As son of the
caretaker to the Louvre ‘École des Élèves Protégés’ he roamed the
studios of the master sculptors, and from the age of nine, according to
his memoir, he was already sculpting, having benefited from the advice
of various artists before he even set foot in the École de l’Académie.
He entered Slodtz’s studio at a very young age and won a Third Medal in
1756 for the Prix de Rome, alongside Clodion. He won outright in 1761,
but did not leave for Rome until 1764. Approved by the Académie in
1771, Houdon became a full Member in 1777 and obtained a chair in 1778.
In 1796 he was a Member of the Institut (Français), recently created to
bring all the Académies under one single body, and taught at the École
des Beaux-Arts from 1805. After producing several busts and statues of
Napoleon, Houdon received the Légion d’Honneur in 1809. He featured
regularly at the Paris Salon from the moment he became a Member of the
Académie in 1777 and exhibited until 1814.

Madame Récamier was
a celebrated society hostess, to whose Salon, the cream of Parisian
intellectual, artistic, military and other circles regularly came. She
was painted by Jacques Louis David, Baron Gerard and sculpted by Houdon.

quand on regarde les photos de mich on voit bien que c'est pas tout à fait le même...des petits details...
donc c'est pas le même moule !






BONNE ANNIVESAIRE MOULE !

une autre en plâtre toujours marquée Houdon....pfff comme le disent Minx et isma on n'avance pas...rien en bronze mais si il y a du Houdon en plâtre, en marbre pourquoi pas en Bronze....mais visiblement plus rare.

cette dernière est du getty museum (clin d'oeil pour Minx) mais signée Houdon

celui en plâtre semble mal dégrossi...elle a même pris quelques kilos madame de récamier

Moksha a écrit:

une autre en plâtre toujours marquée Houdon....pfff comme le disent Minx et isma on n'avance pas...rien en bronze mais si il y a du Houdon en plâtre, en marbre pourquoi pas en Bronze....mais visiblement plus rare.

Ça c'est intéressant car on voit bien le liseron bien marqué sur le front comme sur le bronze...

A mon avis ce plâtre est un moulage.

t'as quel age moule ?

savais pas que Madame de récamier portaient des charentaises !
et que Nours avait des jambes.......très féminines...

je l'ai cherche celle-la ... mais bon je n'ai gardé que les meilleurs....

Au plus je compare, au plus je crois que c'est bien deux sculpteurs différents.

Hormis la matière ( le marbre de carrare est une matière splendide) les visages sont différents...

tout est different

pourquoi tu compares ?

... j'ai pas suivi

parce que le soi-disant original de Chinard fut un temps attribué à Houdon mais je crois plutôt que l'on a affaire à deux bustes proches mais différent....d'ou la confusion qui fit débat à la fin du XIXe... En fait, il n'y avait pas un buste de madame de Récamier mais DEUX bustes....
Cela change complètement la donne!

en tout les cas il y a un qui a copié sur l'autre et je vois mal Houdon , qui était l'aîné de Chinard, le faire.

Je crois qu'avec ces bustes nous révélons un affaire aussi passionnante que le da vinci code!!! le houdon code!!!!

peut-être que les deux bustes ont été réalisé à partir d'un portrait ou d'une étude,
ou lors de la même séance de pause... (ça donne quoi au niveau des dates ?)


il vient d'y avoir une expo ici mais je n'ai pas eu le temps d'y aller
je ne sais pas si dans le catalogue il y aurait une info à ce sujet...

Jean-Antoine Houdon (20 mars 1741, Versailles - 15 juillet 1828, Paris)

Juliette Récamier (3 décembre 1777 Lyon - 11 mai 1849 Paris)

Joseph Chinard (né à Lyon le 12 février 1756 - 20 juin 1813 Lyon)


Chinard : buste de Juliette Récamier, 1805 ou 1806, acquis par le Musée des Beaux-Arts de Lyon

pas trouvé de date pour le soit-disant de Houdon...

j'ai relu tout le fil et je ne comprends pas Mich ce que tu dis
à priori c'est une erreur d'attribution d'un moulage ou d'un moule qui a généré des copies avec la mauvaise signature

où est le problème ?

c'est assez fréquent...
Dans l'inventaire de tableaux de la galerie du Duc d'Orléans il y a plein de fautes d'attribution :
un dessinateur recopiait la toile, un graveurs faisait la plaque, ensuite on titrait ; il y avait pas mal d'erreurs
possibles auquelles on peut rajouter le fait que certaines toiles étaient achetées en italie ou ailleurs
et/ou que les artistes étaient déjà morts à l'époque, et/ou qu'ensuite elles se transmettaient de collection à collection
... et/ou si il y avait une faute dans l'inventaire... etc...

soit mais pourquoi cette différence dans le traitement du buste et l'attribution à Chinard n'a été que tardive 1893... aussi,j'ai là un bronze signé Houdon pour un buste non signé et attribué à Chinard avec des nombreuses différences... C'est troublant, c'est tout!
Aussi AUCUNE trace de bronze de la Récamier signé Houdon... ça aussi c'est troublant!

MAGRITTE....

au départ on a un buste original de Chinard

il en est fait un ou plusieurs moulages qui servent ensuite à faire des copies

d'autres copies peuvent être faites aussi en terre sans passer par un moulage (à vue)
mais aussi servir ensuite à faire d'autres copies (ce qu'on nous faisait faire aux Boz :
on copiait un moulage puis on en faisait un moule et une épreuve en plâtre)

au fil du temps les moulages ou les moules se détériorent et sont retouchés
et les copies à vue ne sont que des interprétations plus ou moins exactes
etc...

sans compter les moyens techniques plus ou moins modernes pour copier une sculpture...


au fil du temps ça nous donne un joli jeu des différences

c'est une coulée ancienne et le buste est attribué à Chinard après être attribué à Houdon... Le buste à Lyon n'est pas signé je le rappelle et Chinard aurait très bien pu copier un autre buste... Qui te dit que l'original soit celui attribué à Chinard??
Comme tu le dis, les attributions sont hasardeuse mais il est tout aussi hasardeux de dire que mon bronze n'est pas un bronze authentique de Houdon...Alors tu parles de copie, de moulage et le reste mais AUCUNE trace d'un bronze aussi minime qu'il soit! et puis, il est indéniable que le visage est différent...le visage du bronze est plus racé, tandis que l'autre à une bouille de poupon gras!

Ma mêre m'a toujours dit avoir eu ce bronze du chateau de Chimay, le châtelain ayant eu des retours de fortune...

Sur Wiki :


Le prince de Chimay

.Repoussée de la société officielle, Thérésa Cabarrus devient alors l’amie de Madame de Staël, chez qui elle fait la connaissance du prince de Chimay. Celui-ci s'en éprend, et ils se remarient le 9 août 1805. Lesdits époux présents ont déclaré se prendre en mariage, l'un Jeanne-Marie-Ignace-Thérèse Cabarrus, l'autre François-Joseph-Philippe Riquet-Caraman. François Joseph de Riquet de Caraman est prince de Chimay depuis le 22 août 1805. Officier dans un régiment de dragons au moment où éclate la Révolution française, le jeune prince de Chimay émigre avec ses frères.

À la Restauration, le prince obtient la croix de Saint-Louis, et est nommé colonel de cavalerie et lieutenant de louveterie. En 1815, il est élu membre de la Chambre des députés, par le département des Ardennes, et il y vote avec la minorité ; mais il n’est pas réélu l'année suivante.

Par la suite, il réside presque constamment dans les Pays-Bas, dont le roi le nomme, en 1820, membre de la première Chambre des états généraux ; dans cette assemblée, il fait constamment preuve de la plus grande indépendance. Quoique possédant depuis 1804 les biens de la maison de Chimay, ce n’est qu'en 1824 que le roi des Pays-Bas lui confirme le titre de prince[19].

Pendant leur 25 années de vie commune, le couple reçoit de nombreux musiciens, comme Daniel Auber, Rodolphe Kreutzer, Luigi Cherubini, Charles de Bériot ou Maria Malibran, à Paris, puis à Chimay, où Thérésa forme une petite cour. Cherubini composa sa Messe en fa dans ce château.


Le château de Chimay.Le prince et la princesse de Chimay font un usage charitable de leur richesse.

Grossie, Thérésa Cabarrus se transforme en bonne mère de famille, veillant sur les neuf enfants nés de ses différentes amours. Outre le fils de Barras, Théodore Devin de Fontenay, qui avait accompagné Louis XVIII à Gand, est mort de ses blessures de guerre.

Thérésa meurt au château de Chimay le 15 janvier 1835, et son dernier époux est enterré avec elle sous la sacristie de l'église locale. Après avoir été pendant quarante ans le bienfaiteur de ce pays, le prince François Joseph de Riquet de Caraman y fait fonder par testament un hospice pour les vieillards infirmes, et une salle d'asile pour les enfants pauvres[20].

Parlant de madame Tallien dans ses mémoires, la duchesse d'Abrantès évoque sa beauté animée et charmante, cet air qui réunit vivacité française et volupté espagnole. Madame Tallien a été représentée en tableau par le peintre Gérard, telle une déesse antique, couronnée de fleurs dans un décor théâtral.




La Tallien était amie de la Récamier, non??

page 518 en bas.

ICI

Mimich...il n'y a qu'à lire Wiki...
Thérésa Cabarrus



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Nom de naissanceSurnom(s)NaissanceDécèsNationalitéDistinctionsFamille

Thérésa Cabarrus

Thérésa Cabarrus

Juana Maria Ignazia Thérésa Cabarrus

Notre-Dame de Bon Secours, puis Notre-Dame de Thermidor, mais aussi Notre-Dame de septembre

31 juillet 1773 palais de San Pedro à Carabanchel Alto (Madrid)

15 janvier 1835 (à 62 ans) Château de Chimay

Espagne puis Française, puis et enfin

Présentée à la cour de Louis XVI

Descendance de Jean de Fourcade

Juana Maria Ignazia Thérésa Cabarrus, plus connue sous par le nom de son second époux Madame Tallien est née le 31 juillet 1773 au palais de San Pedro à Carabanchel Alto, près de Madrid, et morte le 15 janvier 1835 au château de Chimay, dans la province de Hainaut. En France on l'appellera Thérèse Cabarrus.
Fille d’un comte et ministre espagnol d’origine française, Thérésa Cabarrus est mariée très jeune à un financier dépravé.
Partisane active des idées nouvelles, elle doit néanmoins se réfugier à Bordeaux dans la famille de son père et parmi ses amis Girondins. Comme eux, elle est arrêtée, mais est libérée par Tallien. Elle aide des centaines de prisonniers à échapper à la guillotine, d’où son surnom de Notre-Dame de Bon Secours.
À nouveau emprisonnée, Thérésa est en grande partie à l’origine du 9 Thermidor an II. En effet, son amant, Jean-Lambert Tallien, parce qu'elle lui écrit qu'elle est condamnée, se décide à déclencher le coup d'état qui mettra fin à la Terreur en provoquant la chute de Robespierre. D’où un nouveau surnom : Notre-Dame de Thermidor.
Cette femme d'esprit, amie de nombres artistes devient une sorte de reine des Merveilleuses et du Directoire, avec Joséphine de Beauharnais, Fortunée Hamelin, Mademoiselle Lange et Juliette Récamier.
Son mariage avec Tallien lui vaut le surnom auprès de quelques journalistes particulièrement injustes de Notre-Dame de septembre. Après avoir refusé les avances de Bonaparte, vécu et eu des enfants avec Barras et Ouvrard, elle se remarie avec le prince François Joseph de Riquet de Caraman
et a encore de nouveaux enfants et une vraie cour autour d’elle. Elle
continue aussi à aider les victimes de toutes les injustices.