Une Le Phare des années 55 - 60
Le calibre :
C'est un 11 1/2 FHF 281 (Fontainemelon) seconde au centre utilisé des année 50 à 70.
18000 alternances par heure avec une réserve de marche de 44 heures.
C'est un calibre honnête, avec une contre pierre sur l'ancre et plaqué or rose.
Le Phare existe depuis 1867
C'était une des entreprises majeures dans la production de chronographes de poche en Suisse à la fin du 19e et au début du 20e siècle. Ses origines remontent à 1867 avec l'association au Locle de Charles Barbezat-Baillot et d'Henry Guye, sous la dénomination Guye & Barbezat. L'entreprise, située rue de la Côte, produit des montres compliquées telles que chronomètres, chronographes et montres à répétition. Henry Guye meurt en 1877 mais ce n'est que vers 1890 que la raison sociale changera pour C. Barbezat-Baillot. La manufacture s'appelle La Locloise et le succès viendra d'un régulateur silencieux pour montres à répétition breveté en 1890 : il assurera la renommée de Barbezat-Baillot qui vend ses montres sous les marques La Locloise, L'Espéranto, Le Phare, Tempora et Volapük. Vers 1903, l'entreprise devient Manufacture d'Horlogerie Le Phare et poursuit sa production de répétions, chronographes et chronomètres. Après la première guerre mondiale, l'entreprise devient Le Phare, Fabriques d'Horlogerie et des machines Dixi, et la production de chronographes et de montres à répétition se poursuit dans les années 1920.
Les calibres chronographe Le Phare sont nombreux mais ont tous un air de famille. On les reconnaît facilement lorsqu'ils sont associés à un système répétition grâce au régulateur breveté. La production de Le Phare fut considérable et il n'est pas rare également de trouver des calibres Le Phare dans des montres signés par d'autres.
De ce que je sais Le Phare à été repris par Jean d'Eve, quand je ne sais pas, à priori après la guerre.
Voili voilou
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Savoir se contenter de ce que l'on a : c'est être riche.
Lao Tseu