Photo albumine , collection d'officier ??

ah oui peut-être un hussard
je lui trouvait le bonnet une peu large mais...

j'avance pas je retombe toujours Meissonier à cause du cheval et du costume grrr

dans ceux que j'ai vu. il y a une ressemblance avec Meissonier.
y'en a quand même plusieurs des peintres d'Empire, c'est pas joué...

et des peintres du pire encore plus ...

au passage Detaille c'était l"élève de Meissonier et Scott l'élève de Detaille
Detaille avait un atelier boulevard Malesherbes (on est loin de la mansarde là )
me demande si Meissonier était pas aussi dans le quartier
je sais ça nous avance pas beaucoup

bien sûr des peintre sur le sujet il y en a pas mal mais quand on restreint au style, à la morphologie du cheval, au costume de la scène du tableau, au format ... ben il n'en reste pas tant...

J"ai lu que Detaille était à l'origine du Musée des armées
quelqu'un y est déjà allé ?

je ne crois pas par contre que ça puisse être dans un musée
les papiers sur la table et surtout le coke dans la cheminée ça se fait pas trop ...

[quote="isma"]ah oui peut-être un hussard
je lui trouvait le bonnet une peu large mais...

ben oui vu que c'est un chasseur à cheval de la garde qui etait toujour l'escorte de napoléon 1er

sur le tableau en flou c'est napoleon pendant la campagne de france suivis à 5 pas d'un chasseur à cheval
c'est un theme recurent de l'épopée scot la peint meissonnier detaille neuville ect.. tous s'y sont collés

yep je cherche depuis deux jours fais iech ce Ala

Désolé, je ne pensais pas que cette photo allait vous questionner autant (et jusqu'au papier bleu)
Bon j'ai essayé de prendre de nouvelles photos des tableaux de la pièce, pas facile , sur la photo ils sont plutôt clairs , peut-être qu'ils ont été photographiés sous verre.








je trouve qu'il a un peu le nez de Lafayette

Pas Voltaire!

la grosse me fait penser à la Palatine...

pour les autres si c'est des esquisses ou des versions préliminaires ça va être chaud
ça pourrait être des photos aussi

je pose là pour pas perdre :
Dans deux vitrines
présentées comme « Vitrine Ernest Meissonier », l’une dans les salles
de cavalerie, l’autre en infanterie, le peintre avait installé des tenues et
autres pièces d’équipement d’époque napoléonienne qu’il collectionnait pour ses
reconstitutions historiques
[32] Une photographie subsiste de la vitrine de la salle
de cavalerie, voir É. Monod, L’Exposition universelle de 1889, Dentu,
Paris, 1890, T. II, p. 65.

Detaille au 129 bd Malesherbes, Meissonnier au 131...

en face j'ai lu que le directeur de la banque de france s'était fait construire un hotel particulier pour y mettre ses nombreuses collections???

d'art plutôt dans mon souvenir...
(recherches faites pour JC... je crois que je vais finr par louer un studio dans ce quartier )

bon lui aussi il accumulait les brols militaires :
"Dans ce voyage aux champs de bataille de Thrace, Georges Scott avait
amassé d'abondants et vivants documents. Vite revenu en France, encore
sous le coup des fortes impressions qu'il avait ressenties, il se
mettait à l'oeuvre, au milieu des souvenirs rapportés de là-bas,
tambours crevés au feu, pièces d'uniformes, dans ce clair atelier de la
rue Denfert-Rochereau qui est comme un musée militaire en réduction"

du 129 rue Malesherbes au 9 rue Caumartin (l'encadreur) il y a 2 km

pourrait pas être Fouché notre vieux bonhomme ?
i

Bon dieu mais c'est bien sûr !!!

Pas le bon nez/

pas trop d'accord
ça dépend des portraits
sourcils sombres et cheveux blancs, l'oeil, le renflement sous l'oeil, l'arc des sourcils et l'écart , le renflement sous la bouche étroite aux lèvres minces..
je trouve que ça colle pas mal

Pas impossible , j'ai beau scruter à la loupe l'implantation des cheveux , on n'y vois rien de plus que ce qu'on peut voir ici.

ala a écrit:

du 129 rue Malesherbes au 9 rue Caumartin (l'encadreur) il y a 2 km

oui c'est pas loin...
mais bon rien ne nous dit que c'est le propriétaire du lieu qui a fait encadrer la photo
ni que le sujet se situe à Paris d'ailleurs

lavachekichine a écrit:

pour devier un peu du sujet, je me suis toujours demandé(je suis peut être le seul hein,!), pourquoi le dos des cadres anciens 19eme surtout etaient de couleur bleu ? C'est vrai en tout cas pour les photographies, celles que je possede et qui sont encadrées sont toutes avec le dos bleu.
Y a t_il une raison particulière a ça?
ou est ce que je me pose trop de questions

Non, tu ne te poses pas trop de questions ..... je cherchais la réponse à cela depuis longtemps aussi
Alors j'ai écrit à un encadreur d'art, Christian Bourgeois ( http://www.cadre-bleu.fr/ ) et voici sa réponse :


" (...) Sans être spécialiste en histoire de l'art (ni des substrats utilisés jadis en matière de montage de présentation des œuvres graphiques), je vais essayer de vous apporter quelques informations, à défaut d'éléments de réponse probants, sur l'utilisation des papiers bleus au fil du temps.

Le papier bleu fut d'abord utilisé au XVIème siècle par les artistes de la renaissance italienne (carta azzurra) pour des raisons esthétiques, le bleu accentuant la luminosité des dessins au noir réhaussé de blanc et pour une raison pratique car ce papier était fabriqué dans la région de Venise.
Au XVIIIème, Pierre-Jean Mariette (grand collectionneur d'estampes) et qui fut le premier à réaliser un travail de présentation des œuvres sur papier (passe-partout) utilisa le papier bleu indigo pour ces même raisons esthétiques.
Concernant les papiers du XIXème, la problématique est un peu différente. En ce début de l'ère de l'industrialisation et de la consommation croissante, les papetiers manquent de matière (le chiffon) et la fibre de bois entre dans la composition du papier. Cette pâte mal raffinée n'est plus blanche mais grise. Afin de tempérer cette "grisaille" on introduit du bleu de méthylène dans cette pâte hétérogène.
Les premières traces de ce papier à la fraicheur arrangée fut le papier "bleu révolutionnaire".

Il pourrait donc se faire que les encadreurs du XIXème aient fait usage pour la fermeture des cadres, de papiers bleus (moins nobles) considérant que la seule fonction de ces papiers réside dans la protection au poussières et aux insectes entre "le paquet" et le cadre.

Si cette dernière supposition n'est pas le reflet de la réalité, j'espère néanmoins vous avoir mis sur une piste exploitable..."

sympa ! merci à ce Monsieur...

me suis souvenue du coup que petite on couvrait les livres à l'école avec un papier bleu pas de très bonne qualité qui d'ailleurs se décolorait sur la tranche avec le temps
effectivement bleu de méthylène
je n'avais jamais fait le rapprochement avec ce magnifique produit qu'on nous badigeonnait sur les aphtes et dans les cas d'angines

en Angleterre c'etais sympa avec la pluie sur les livres de classe

merci et bravo EMSI
encore un mystere résolu
ça me rassure, je n'étais pas le seul à avoir cette interrogation...